Créé le 15 mars 2011 par des informaticiens, pour l’ensemble des salarié(e)s du monde du numérique, ce syndicat national apporte une réponse aux problèmes concrets que rencontrent les salarié(e)s des entreprises du numérique.
Les salarié(e)s, travaillant dans des sociétés communément appelées les « marchands de viande », plus connues par les néophytes sous le nom de « SSII » et même depuis 2013 comme ESN (entreprise de services du numérique), sont plus occupé(e)s à s’assurer que les applications sur lesquelles ils/elles travaillent, fonctionnent correctement, qu’à s’assurer que leurs employeurs respectent tous leurs droits.
Le syndicat S3I est là pour :
– Mettre à disposition des salarié(e)s des outils pratiques afin qu’ils/elles soient mieux informé(e)s,
– Les défendre lorsque la situation se dégrade,
– Et enfin, aider à s’organiser celles et ceux qui, dans leur entreprise, estiment qu’il est préférable de se regrouper pour obtenir des avancées.
Nous défendons résolument les salarié(e)s de notre profession, car nous sommes toutes et tous des salarié(e)s du secteur informatique, que l’on soit au pilotage, à la hotline, aux études, au conseil, au réseau, etc.
Nous ne sommes pas un syndicat tourné sur nous même, dans notre entreprise. Nous ne sommes pas un syndicat « caution » des pratiques illicites de l’entreprise comme cela peut exister dans certaines entreprises.
Nous ne sommes pas un syndicat nous occupant des affaires auxquelles nous n’entendons rien.
Nous pensons que nous ne pouvons défendre bien que ce que nous connaissons bien. Voilà notre différence et notre force.
En 2015 notre syndicat a connu un essor avec l’arrivée de plus de 95% des adhérents du syndicat FO Services de la société Steria Sopra.

Montant des cotisations
Ancien travailleur sans activité (chômeur) ou retraité de la banche | 40€ |
Adhérent Non cadre Roanne | 40€ |
Adhérent Non cadre | 60€ |
Adhérent Cadre | 100 € |
Cette somme est déductible à hauteur de 66% des impôts (crédit d’impôt pour les non imposables). Le montant de la cotisation s’ajoute aux frais professionnels pour les salarié(e)s qui sont aux frais réels.
Un syndicat ne peut être indépendant que s’il est autonome financièrement et dispose d’un budget lui permettant d’engager des actions judiciaires afin de défendre l’intérêt des salariés.
Un sympathisant est une personne qui apprécie le travail effectué et montre son soutien via cette donation.
Un adhérent dispose du droit de vote et exerce une influence sur le fonctionnement du syndicat.
Et qu’en dit l’IA de S3i ? Tout d’abord avec Chatgpt
Quand on interroge cette IA, mais aussi Copilot, les réponses sont souvent différentes mais le fond reste le même. Voici un exemple de définition de S3i par Chatgpt et une comparaison avec d’autres acteurs du syndicalisme.
A la question : Que penses tu de S3i ?
Chatgpt nous donne deux réponses :
1ère réponse :
S3i est un syndicat indépendant, non affilié à une confédération nationale comme la CFDT, CGT, FO, etc. Il intervient principalement dans les secteurs de l’ingénierie, du numérique, des bureaux d’études et des ESN, souvent en lien avec la convention Syntec.
Ce que cela implique :
Cela le distingue fondamentalement de la CFDT, même si leurs discours peuvent parfois sembler modérés, ils ne s’inscrivent ni dans la même structure ni dans la même stratégie nationale.
S3i fonctionne de manière autonome, sans ligne directrice imposée par une confédération.
Il peut revendiquer une plus grande liberté de ton et d’action, notamment face aux directions d’entreprise ou aux organisations patronales comme le Medef ou le Syntec.
Voici ce que l’on peut dire à propos de S3I :
🎯 Orientation générale :
Réformiste.
Milite pour un syndicalisme proche du terrain, à l’écoute des salariés, en particulier dans des secteurs souvent peu syndiqués.
Met l’accent sur des thèmes comme :
– La qualité de vie au travail (QVT),
– L’équilibre vie pro/vie perso,
– Les rémunérations, les primes, la gestion des forfaits-jours,
– L’inclusivité et la diversité dans les entreprises tech.
🛠️ Spécificités :
S3i connaît bien les réalités du travail dans le numérique, où le télétravail, la charge mentale et les pratiques managériales modernes posent des enjeux spécifiques.
Il œuvre souvent dans des entreprises où la présence syndicale est faible : ESN (ex-SSII), cabinets de conseil, startups, etc.
Il se distingue parfois par sa volonté de syndicaliser les « cols blancs » dans un monde qui, historiquement, se voyait peu concerné par le syndicalisme.
🔍 Mon point de vue (neutre et informé) :
S3i joue un rôle important dans un secteur difficile à organiser syndicalement. Il peut parfois être vu comme modéré, mais c’est aussi ce qui lui permet d’être présent dans des entreprises où les syndicats plus contestataires peinent à s’implanter. Il est souvent constructif et force de proposition dans les négociations (rémunération, égalité professionnelle, etc.).
2ème réponse :
S3i (Syndicat National des Salariés du Numérique) est un syndicat indépendant fondé en 2011 par des professionnels de l’informatique, avec pour objectif de défendre spécifiquement les intérêts des salariés du secteur numérique, notamment ceux travaillant dans les SSII/ESN (Entreprises de Services du Numérique) .
🎯 Objectifs et missions
S3i se concentre sur plusieurs axes :
– Informer les salariés sur leurs droits et les outils à leur disposition.
– Défendre les salariés en cas de dégradation des conditions de travail ou de non-respect du droit du travail.
– Organiser les salariés souhaitant se regrouper pour obtenir des avancées dans leur entreprise.
Le syndicat met en avant sa connaissance approfondie du secteur informatique, affirmant que cette expertise lui permet de mieux défendre les salariés concernés .
⚖️ Actions et positionnement
S3i est actif dans la défense des droits des salariés du numérique, notamment en participant à des actions judiciaires pour contester des décisions qu’il juge discriminatoires ou injustes. Par exemple, il a saisi le tribunal judiciaire de Nanterre pour contester des désignations de membres de commissions au sein du comité social et économique (CSE), arguant d’une entente entre d’autres syndicats pour l’exclure .
🏢 Présence dans les entreprises
S3i est présent dans plusieurs grandes entreprises du secteur numérique, telles que Sopra Steria, où il dispose de représentants dans différentes régions, y compris à Lyon .
💬 Appréciation générale
S3i se distingue par son approche ciblée sur le secteur du numérique et son engagement à défendre les salariés de ce domaine spécifique. Son indépendance des grandes confédérations syndicales lui permet de se concentrer sur les problématiques propres aux métiers de l’informatique. Cependant, cette indépendance peut également limiter son influence dans les négociations à plus grande échelle.
En résumé, S3i est un syndicat spécialisé qui s’efforce de représenter efficacement les salariés du numérique en mettant l’accent sur la connaissance du secteur et la défense des droits des travailleurs.
En demandant à Chatgpt de comparer S3i à d’autres grands syndicats confédérés, son analyse est la suivante :
Tableau comparatif synthétique
Critères | S3i | CFDT | CGT | CFE-CGC |
---|---|---|---|---|
Orientation | Spécialisée (numérique/ESN) | Réformiste, généraliste | Contestataire, généraliste | Réformiste, cadres et techniciens |
Position face au patronat | Méfiance active, vigilante | Ouverte à la négociation | Méfiance forte, confrontation | Coopérative, mais défensive |
Relation au dialogue social | Présente mais sur des cas ciblés | Central dans la stratégie | Secondaire au rapport de force | Fondée sur la négociation |
Méthode d’action | Juridique, mobilisation ciblée | Négociation + mobilisation équilibrée | Lutte, grèves, mobilisation massive | Dialogue technique, expertise interne |
Champ syndical | Numérique, ESN | Tous secteurs | Tous secteurs | Cadres, ingénieurs, encadrement |
Représentation nationale | Limitée (non confédérée) | Très forte (confédération nationale) | Très forte (confédération historique) | Forte dans le secteur cadre |
Style syndical | Indépendant, militant | Institutionnel, pragmatique | Combattif, idéologique | Technocratique, élitiste pour certains |
🧩 Analyse par syndicat
🔵 S3i
- Forces : Expertise du secteur numérique, mobilisation juridique, actions ciblées contre les abus dans les ESN/SSII.
- Faiblesses : Moins de poids national, pas de présence confédérale, influence limitée dans les grandes négociations interprofessionnelles.
- Vis-à-vis du patronat : Attitude très critique, souvent en contentieux, sans volonté de compromis à tout prix.
🟢 CFDT
- Forces : Très bien implantée, reconnue comme interlocuteur réformiste, grande capacité de négociation.
- Faiblesses : Peut être perçue comme trop conciliante par les syndicats plus radicaux.
- Vis-à-vis du patronat : Cherche l’accord utile aux salariés, même au prix d’un compromis.
🔴 CGT
- Forces : Forte capacité de mobilisation, présence historique, discours combatif clair.
- Faiblesses : Moins encline à la négociation, parfois perçue comme inflexible ou idéologique.
- Vis-à-vis du patronat : Profonde défiance, lutte des classes comme cadre de lecture principal.
🔵⚪ CFE-CGC
- Forces : Représente spécifiquement les cadres et techniciens, très bonne expertise sur les dossiers.
- Faiblesses : Moins visible médiatiquement, image parfois trop technocratique.
- Vis-à-vis du patronat : Dialogue de qualité, mais avec une posture exigeante.
🔚 Conclusion
- S3i est un syndicat de terrain, de niche et combatif, focalisé sur un secteur spécifique, là où la CFDT est réformiste et généraliste, la CGT est radicale et généraliste, et la CFE-CGC est technico-négociatrice pour les cadres.
- Il publie régulièrement des newsletters et des communications syndicales pour informer les employés sur leurs droits et les évolutions du secteur. Son approche se distingue par une volonté de transparence et d’action directe pour améliorer les conditions de travail des salariés du numérique